Avec une telle
offre de burger dans Paris, il faut désormais innover pour sortir du lot. Disco
Burger, c’est l’histoire de deux potes qui ont passé un été à faire la tournée
des festivals pour y vendre des burgers dans leur foodtruck. Quand l’opportunité
s’est présentée, ils se sont installés dans le 9e arrondissement
pour vendre leur burgers « fermés » dans un cadre de boite de nuit
des années 70.
Depuis l’été dernier, Louis et Augustin présentent dans la nouvelle Athènes, juste en dessous de Pigalle, leur concept de burgers fermés qui vient de Corée. « Tout est fait via un gaufrier élaboré sur mesure ». Le pain aussi est fait sur mesure. Et comme rien ne se perd, les chutes de pate se transforment en stick à manger avec un bol de stracciatella fraîche.
Trois recettes très différentes, vendues entre 10 et 12€. Avec des rotations pour certaines. Le classique c’est le Bee Cheese avec sa viande de bœuf, cheddar, oignons, tomates, pickles et sauce maison. C’est celui que j’ai pris. On trouve également l’Italo Disco avec caviar d’aubergine, stracciatella, tomates et courgettes marinées et Disco Délit à base de poulet rôti, accompagné d’une mayonnaise au paprika fumé, de graines de moutarde, agrémenté de pickles d’oignons rouges.
Je reste un peu réservé sur ces burgers. Le pain est légèrement sucré, du coup ça donne un goût que je n’aime pas trop. Le fait qu’il soit fermé est intéressant, mais ça ne n’a pas empêché le jus de viande et la sauce de couler. Les ingrédients, eux, sont excellents et c’est sympa de voir le personnel travailler en cuisine.
La thématique disco vient de l’expérience en festival, de l’amour de la musique. D’ailleurs, la forme du Burger ressemble à un vinyle… La déco est assez simple, et une playlist idoine est trop discrète à mon goût. A noter que l’établissement est tout petit, il y a une douzaine de place assise seulement, et on est déjà bien serrés. Le « take away » fonctionne très bien. 50-50 entre à emporter et sur place.
Guillaume
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