Paisiblement
installé au rez de chaussée de l’Hôtel Monte Cristo, le bar 1802 n’est ni plus
ni moins que le plus grand bar à rhum de France. Avec plus de 1 000 références
disponibles, impossible de ne pas trouver son bonheur. Le lancement d’une
nouvelle carte « Origines » centrée sur la relation entre la canne à
sucre et les cinq continents est une excellente occasion pour (re)découvrir ce
merveilleux écrin.
J’ai découvert le bar 1802 à l’occasion du salon Rhum society qui se déroule au sein de l’Hôtel Monte Cristo. A l’origine du salon, il y a Adrian Nino et Christopher Bellail qui gèrent également le bar. Ils recherchent l'échange et le partage afin d’accompagner chaque client à apprécier une nouvelle expérience.
Depuis la
mi-septembre une nouvelle carte de boissons mélangées a fait son apparition au
bar. Nommée « Origines », cette carte est dédiée à l’histoire de la
canne à sucre et à sa connexion avec les cinq continents. Elle met à l’honneur
différentes saveurs, différents terroirs, différents savoir-faire.
Chaque chapitre représente un continent à travers quelques-uns des pays producteurs sélectionnés. La carte se compose de cocktails avec ou sans alcool, ainsi que d’une sélection de rhum à déguster, et d’une suggestion du chef à accorder. La canne à sucre étant originaire de Papouasie Nouvelle Guinée, c’est donc en Asie que l’histoire commence. Viennent ensuite, l’Afrique, l’Amérique, la Caraïbe et l’Europe. On verra peut-être un jour l’Océanie…
J’ai commencé
par une douceur. France se compose de rhum Bielle, de liqueur de Saint Germain,
d’EDV framboise Lehmann, d’Eau de rose, de Reine des prés et de Litchi. C’est
l’Ispahan du cocktail. Un drink soyeux, très doux et fruité. Il s’agit d’un
high ball mais beaucoup plus intense et qui reste léger et sucré.
J’ai ensuite
pris la direction de l’Afrique du Sud pour un cocktail plus corsé. Il se
compose de rhum Mhoba, de Madère, de Pavot, de Beurre noisette et de miel de châtaigne.
Sur la base d’un Cinnamon roll, ce cocktail est plus gourmand. Il est préparé
avec de la bagasse fumée qui va proposer une expérience olfactive fumée. Le
goût n’est pas impacté. Le cocktail est travaillé avec du miel de châtaigne,
une infusion sous vide de madère avec du pavot. Après dissipation de la fumée
le beurre revient au nez et le rhum Mhoba apparaît.
Des cocktails
classiques sont également disponibles mais revisités avec des rhums puis élevés
en fûts par l’équipe du bar. J’ai pris un Godfather. Il s’agit d’un classique
que je ne connais pas. Il est habituellement composé d’un bourbon et d’un
amaretto, à parts égales. Ici, il est réalisé avec un rhum Andostura 7, un
Amaretto Disaronno et du Palo Santo (essence de bois). Le vieillissement en fût
du 1802 est bien plus complexe que le simple fait de laisser reposer la mixture.
Il permet un assemblage et donc un équilibre parfait des ingrédients. Il donne
aussi une texture et une gourmandise étonnante pour ce cocktail.
Pour conclure,
il m’est impossible de ne pas évoquer les embouteillages réalisés par l’équipe
du 1802. L’objectif de Chris et Adrian c’est proposer des rhums qui sortent du
cadre de ce que font les distilleries. Ces séries ultra limitées sont
disponibles sur le site du bar ou directement dans l’établissement. Certaines
références se trouvent parfois chez Excellence Rhum.
Guillaume
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