Le Hoppy corner lance son Burger… et vous allez l’adorer !

Le Hoppy corner, bar à bières artisanales situé dans le sentier, est l’un de mes bars préférés à Paris. Et à en juger par la fréquentation qui ne faiblit jamais, je ne dois pas être le seul… Fort de son succès, obligatoire vu le prix du loyer, le patron continue à faire évoluer son offre pour toujours améliorer l’expérience client. Dernière nouveauté en date, une carte « food » plus complète, avec un inégalable burger.

Nous retrouvons Rémy Doridam, c’est lui le patron, en fin d’après-midi. Le Hoppy corner est déjà plein. Aujourd’hui on vient surtout pour parler « food », la sienne en l’occurrence, lancée l’année dernière et qui cartonne depuis. « Depuis le début, l’idée c’était de tout faire maison pour coller avec le côté artisanal des bières. Je ne me voyais pas proposer une carte de plat en décalage avec le niveau de la tap liste ». Tout arrive donc frais, sauf le rouget des Accra qui est congelé. Au début, même le pain état fait sur place, mais ça prenait beaucoup trop de temps.

Alors qu’une portion de frites et des assiettes de fromages étaient présent à la carte, le Burger a fait son apparition en 2022. Il est rejoint par des tapas végé (accra, tzatzíki, houmous) pour ne décevoir personne. L’objectif c’est d’accompagner les bières au mieux et surtout d’amener à faciliter la consommation. « Avec une bière à plus de 8 %, si tu n’as rien à manger, tu rentres plus vite chez toi ».  Le Burger est gourmet et gourmand, mais pas non plus trop gros. Il est garni d’une double dose de fromage et de quelques feuilles de salade. Pour mon Burger, j’ai opté pour la 20 years later, une Imperial DIPA brassée dans les Yvelines par O’clock brewing (8.5 %).

Bien que cela soit une tendance dans les brasseries, aucun accord (pairing) n’est prévu. « Les bières changent tout le temps, cela serait impossible de proposer un accord avec une bière qui ne sera peut-être plus là avant la fin de la semaine ». Globalement, plus la soirée avance, plus les clients se tournent vers les tapas. On voit passer surtout des grosses portions de frites. Il faut rappeler qu’elles sont exceptionnelles. Elaborées avec des variétés orchestra et melody, elles bénéficient surtout du fameux double bain. Une valeur sure.

On ne pouvait pas quitter Rémy sans parler un peu de bière… Aujourd’hui la tendance est aux bières fortes et houblonnées. Cette tendance s’installe. On trouve quasiment partout des NEIPA (bières houblonnées, fabriquée avec différentes sortes de céréales, notamment de l’avoine et du blé) qui ont largement rattrapées les IPA dans le cœur des amateurs. Autre tendance, le sans alcool ou faiblement alcoolisé qui se retrouve aussi beaucoup dans le monde de la mixologie. Enfin, plus qu’une tendance, un positionnement. Rémy fait le choix d’accorder plus de place aux brasseries françaises. « Elles cartonnent tout particulièrement chez ma clientèle étrangère ». Les Américains, les Anglais, les Néerlandais, les Allemands désireux de découvrir nos bières… on aura tout vu !

Guillaume