Pour relancer le bar de son flagship « Faubourg », Sofitel s’associe à Diplomatico

Les bars d’hôtel ont de nombreuses caractéristiques communes. Prix très élevés, décors chics, et cocktails classiques. Désireux de dépoussiérer un peu le genre, le groupe Sofitel a choisi de s’associer au Ron Vénézuélien Diplomatico très connu du grand public. Le partenariat prévu initialement pour l’été, pourrait se poursuivre tant le succès est au rendez-vous.

Le Sofitel Paris le Faubourg (ses cinq étoiles et ses 148 chambres) s’est donné pour mission d’accroître la fréquentation de son élégant bar. Pour lancer le mouvement, a été décidé pour l'été un partenariat avec Diplomatico, l’un des rones les plus vendus au monde. « Il fallait faire repartir le bar de l’avant. Les prix des cocktails ont été abaissés pour séduire une clientèle plus jeune. Diplomatico nous a beaucoup aidés à nous refaire connaître », indique Aurélien Galinier Rey, assistant bar manager.

L'immeuble a abrité le siège de Marie Claire. L'hôtel a conservé le thème de la mode. Ce thème sert également de décoration au bar. « Le bar est emblématique. Proche de l’esprit d’un boudoir, on y retrouve ce qui fait la touche de l’hôtel. Il s’agit du bar de l’hôtel, mais aussi d’un bar du quartier du Faubourg Saint-Honoré », ajoute Françoise Gaudin, directrice de la communication de l’établissement. A noter que la rue Boissy d’Anglas est fermée et sécurisée des deux côtés, cela donne une tranquillité peu commune en terrasse.

Venons-en à l’essentiel et raison de notre visite : la carte. Elle met donc en avant le ron Diplomatico. Aurélien nous détaille ses inspirations. « Mon objectif était de présenter en bar d’hôtel une carte qui s’approche du bar à cocktail de rue. » Le cocktail La Havane en est le parfait exemple. Il se présente sous une imposante cloche totalement opaque. Un petit nuage de fumée s’en échappe. Sa composition : Diplomático Mantuano, whisky Bulleit (rye) infusé au thé lapsang souchong, Campari, liqueur Galliano l’Autentico.

Au nez, les notes fumées déroutent d’emblée. Elles prennent le pas sur la dégustation. Pourtant, en y revenant, on se laisse rapidement convaincre par les notes fruitées du cocktail. De la crème a été chauffée « pour capturer les particules colorantes du punch, ainsi que du citron pour amplifier la réaction ». L’infusion est effectuée sous vide. Selon Aurélien, c’est un cocktail facile à reproduire chez soi…. Personnellement j’en doute.

On a également testé le Punta Cana à base de Diplomático Planas, spiced rhum, Angostura, ananas, gingembre, citron vert, sirop de tonka. Il est très fruité, et se distingue par ses notes exotiques. Côté tapas, l’apéritif peut être classique avec le guacamole (avocat, oignon rouge, tomate, citron vert, en accompagnement avec des tostadas) ou plus original avec de petits tacos (poulet confit, salsa verde relevée, crème fraîche et coriandre). Les cocktails sont en moyenne à 17 € et les tapas aux environs de 12. Un ceviche de daurade au lait de coco ou des churros ponctuent notamment la carte.

Finalement, le pari est réussi. Et bien que je ne sois pas spécialement fan du Diplomatico en dégustation pure, il faut admettre qu’en cocktail ça fonctionne plutôt bien. Il vous reste quelques semaines pour profiter de la carte telle que nous l’avons testée. Mais Aurélien nous a promis de garder quelques-unes de ses créations après le mois de septembre…

Guillaume