Généralement, lorsque
l’on souhaite faire la fête, on dîne, puis on file en boite de nuit ou dans un
bar dansant. Ouvert depuis décembre dernier dans le 1er arrondissement, Minette propose un restaurant de qualité, un bar et des DJ set.
Cet établissement festif et modulable est idéal pour passer toute la soirée au
même endroit.
La première chose qui saute aux yeux en entrant, c’est ce splendide mur végétal accompagné d’une belle peinture rose. On retrouve ce thème sur les deux étages de l’établissement. Si le rez de chaussée est consacré uniquement au restaurant, les deux salles à l’étage sont modulables en fonction des événements. Lors de notre passage, elles sont réservées pour un Apero Frenchy, une soirée qui facilite tous les deux mois les rencontres entre expatriés parfois isolés à Paris.
Je commence par un cocktail, le Quatro, à base de rhum, de triple sec, de falernum et de sirop de vin rouge, c’est excellent. Mon acolyte a opté pour Monté subite, un long drink à base d’Italicus Rossolio di Bergamotto, liqueur de violette, eau de pêche, blanc d’œuf, et ginger ale, nettement moins à mon goût.
La Carte est plutôt courte pour mettre en avant les produits frais et de saison. En entrée j’ai pris le tartare de thon sauce Tigre qui pleure. C’est frais et punchy. Pour le plat, le patron me recommande le Burger, « la plus grosse vente du restaurant ». Il précise que pour les carnivores, Minette propose des plats de viandes plus ambitieux, comme le jarret, l’épaule de bœuf ou le pulled pork, à commander en avance. Mon burger est excellent, la viande est parfaitement cuite et la sauce mayo/cheddar épicée est un régal. Déception pour le dessert, il semble qu’ils se soient fait dévaliser lors du service du midi… Etrange…
Les prix sont un peu élevés, 19€ pour le Burger, 15 pour le Tartare… mais l’emplacement, ainsi que la programmation musicale les justifient. D’ailleurs, à l’étage, la soirée bat son plein, le DJ a pris ses quartiers. Nous sommes agréablement surpris car malgré la performance musicale, le son n’est pas invasif. On se surprend même à ne pas avoir besoin de hurler pour discuter. C’est très appréciable.
Guillaume
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