Lorsqu’on s’intéresse
à la bière, on a rapidement nos brasseries références. Evidemment ça peut
changer au fil du temps et de l’évolution de notre palais, mais il y a tout de
même quelques maisons qui gardent une place à part. La brasserie La Débauche est de celles-là.
Les brasseurs d’Angoulême n’ont plus à faire leurs preuves. La qualité est
systématiquement au rendez-vous. Le reste ne dépend que de votre goût. Aujourd’hui
je découvre Hell There, une DDH Lager légèrement boostée en alcool.
DDH Lager, quesaco ? Le terme « lager » est peu connu en France, mais davantage répandu dans des pays comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. Les lagers sont des bières pour lesquelles la fermentation est effectuée à basse température. Dans le processus de fabrication, les levures sont ajoutées alors que le moût est autour de 10°/15° Celsius. Elles sont ensuite stockées à basse température pendant quelques semaines, voire plusieurs mois. Ces bières sont généralement légères et développent des arômes de céréales et de végétaux.
L’acronyme « DDH » correspond à « Double dry hopped ». Il s’agit d’une pratique fréquente dans le monde de la bière artisanale qui consiste à ajouter une dose supplémentaire de houblon après la macération, lorsque le moût a refroidi. Cela permet de faire ressortir encore plus les arômes du houblon sans ajouter d’amertume.
Revenons à notre Hell There. Comme souvent avec La Débauche, l’étiquette est magnifique. Une jeune femme déguisée en chat lorgne sur un poisson rouge dans on bocal. Le liquide, lui, est doré. La mousse est bien blanche et peu persistante.
Au nez, les arômes sont doux et peu présents. On sent majoritairement les fleurs et les céréales. En bouche, quelques fruits tropicaux, notamment la mangue, font leur apparition et viennent balancer joliment les céréales. L’amertume est faible, mais présente malgré tout, en fin de bouche. Les 7 degrés adoucissent l’ensemble pour un moment de dégustation très agréable.
Note : 74/100
Guillaume
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