Dans mon article sur Guilty Pleasure, l’exceptionnelle Triple
IPA brassée par The Piggy brewing company, j’avais loué la créativité des
cochons. Avec la dégustation de Abricot Trip, brassée en collaboration avec la
Bièrothèque, on est passé à la vitesse supérieure. Accrochez-vous, il s’agit
d’une Imperial pastry gose abricot vanille !
Acidulée, fruitée, saline... Et "porcine" évidemment, cette Gose est avant tout surprenante. Elle est présentée comme une pâtisserie saupoudrée d’une pincée de sel, celui de l’Himalaya en l’occurrence.
C’est précisément le sel qui permet de classer cette bière parmi les « Gose ». C'est une bière de fermentation haute tirant son nom de la petite rivière homonyme Gose qui traverse la ville de Goslar, située au centre de l’Allemagne. Les exploitations minières des alentours étaient spécialisées dans la récolte du sel et il est fort probable que cette abondance fut dissoute dans les eaux souterraines locales, donc vous comprenez bien que sans adoucisseurs, l'eau fut récoltée comme telle ce qui donna naissance à ce style unique.
Pour notre Abricot trip, l’ajout d’abricot, de vanille, et surtout de lactose modifie l’ensemble pour plus de gourmandise. Attention, on ne parle pas ici de la gourmandise des Imperial stouts, ou des Quadruple belges, c’est encore autre chose.
Abricot trip présente une robe orangée, sans mousse ou presque. Le nez nous fait pensée à de la compotée d'abricot. En bouche c'est déroutant parce que c'est à la fois sucré et salé. On retrouve l’abricot bien mur et le sel de l’Himalaya, en revanche la vanille ne ressort pas. Le côté lacté surprend mais on s’y fait.
Lorsque l’on n’est pas habitué à ce type de bières, la première gorgée est déroutante, on a presque envie de de vider son verre dans l’évier. Peu à peu, le palais s’adapte, et on finit par prendre un certain plaisir. Malgré cela, je dirais que c’est encore trop geek pour moi. D’après les échos que j’en ai eu, ce genre de bière est une porte d’entrée vers les Goses. Personnellement, je ne suis pas sûr d’avoir envie de l’ouvrir…
Note : 62/100
Guillaume
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