Le Hellfest, festival de musiques extrêmes,
qui fêtera ses 15 ans l’année prochaine, a pris possession de l’ancien Dr Feelgood rue Quincampoix
dans le 4e arrondissement de Paris : le Hellfest Corner. Avec
son excellent son, ses bières, et sa boutique, le principal festival musical sur
le sol français montre qu’on peut toujours innover.
Exit donc le Dr Feelgood les Halles,
place au Hellfest Corner. On peut dire que les riverains comme les clients ne
seront pas dépaysés puisque l’ambiance sera globalement la même : ça sera
Metal et bières !
L’histoire, elle, est différente. Malgré
ses 180 000 spectateurs annuels, le Hellfest, qui se déroule à Clisson,
une petite ville située proche de Nantes, cherchait à diversifier ses activités.
Matthieu Drouot, directeur général
délégué de Gérard Drouot Productions, et gérant du Hellfest Corner, explique
que « le bar est une composante importante du Hellfest - [ceux qui comme
moi y sont déjà allé penseront au fameux Kingdom of Muscadet, nda], 440.000 litres
de bière ont été écoulés lors de l’édition 2019 du Hellfest, soit 880.000 pintes !
On a tout de suite pensé à un bar qui serait ouvert toute l’année. Quant
au lieu, les études que nous avons menées ont révélé qu’une grande majorité des
spectateurs, ou même des musiciens, étaient originaire de région parisiennes. »
L’idée c'est donc de créer un lieu de
rassemblement et de rencontres pour les fans, en dehors des trois jours de
festivité. Et pour que tout le monde se sente comme à Clisson, la déco a été
conçue pour être proche du visuel et de l'esprit du festival.
Côté boisson, les bières appartiennent
toutes au groupe Kronenbourg, seule l’excellente bière Hellfest, de la
brasserie Mélusine fera exception. La carte propose également des cocktails
création et une section spéciale de cocktails à base de bière. Côté food, une
petite carte de frites, planche set burger devrait vite faire son apparition.
La touche originale du bar c’est son shop.
Placé au sous-sol, dans l’ancienne salle de concert, il a vocation à permettre
aux festivaliers de retrouver le merchandising du festival. Des références vinyles
pointues qu’on ne trouve pas dans les boutiques traditionnelles, et des livres
sont également de la partie.
« On n’a pas encore décidé comment on
allait gérer la période du festival dans le bar, conclut Mathieu Drouot, ce qui
est sûr c’est que ça risque d’être blindé des gens qui n’auront pas eu de
billets ».
Guillaume
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