Fort d’une gamme d’Armagnac très complète, Dartigalongue lance cette
année deux nouveaux produits destinés à la mixologie. Un-oaked et Dry-cellar
ont été développés avec une idée : s’intégrer au mieux dans un cocktail.
Présentés en avant-première lors du salon des spiritueux France Quintessence,
ils sont en cours de distribution pour arriver d’ici la fin de l’année dans les
bars et chez nos cavistes favoris.
Il y a un an, lors de la présentation de sa Cuvée Louis-Philippe 180eanniversaire, Benoit Hillon, directeur des armagnacs Dartigalongue, avait
évoqué l’envie de promouvoir ses produits à travers les cocktails. C’est, selon
lui, « le meilleur moyen de se faire connaître auprès d’une clientèle plus
jeune en dehors de notre région ». Un an plus tard, l’idée s’est
concrétisée. Les deux produits, créés pour l’occasion, ont chacun une identité
bien définie, et montrent une belle capacité d’intégration dans le monde des
boissons mélangées.
Un-oaked est un bas-armagnac qui relève de l’appellation Blanche
Armagnac : à la sortie de l’alambic, l’eau de vie blanche qui titre à 58° est
logée en cuve inox pour une maturation de 3 mois minimum, au cours desquels le
degré est réduit lentement jusqu’à 43,2° par ajout d’eau déminéralisée. Le nom
Un-oaked signifie que l’eau-de-vie n’a pas été en contact avec le fût de chêne.
Son nez est très expressif, sur des notes de poire, de pomme et de fleurs
blanches. La bouche ne dément pas. Un-oaked présente une texture assez
onctueuse qui se termine par des saveurs d’amande douce.
Il est, tendance oblige, proposé en Gin tonic, mais j’ai surtout
apprécié l’excellente revisite du negroni, rebaptisée Nogaroni en référence à
la ville où se situe les chais. Ce cocktail est composé de Dartigalongue
Un-Oaked, de Dolin rouge (ou Martini rouge), de Salers (ou Campari), et d’un
zeste d’orange.
Dry-cellar est un bas-armagnac élevé dans un chai dit « sec ».
Dartigalongue fait partie des rares maisons d’armagnac à en utiliser. Situés en
hauteur sous les toits, ils sont soumis à de fortes variations de températures
entre été (40°C) et hiver (3°C). Cela permet d’obtenir des eaux-de-vie pures et
tendues, au caractère bien affirmé. Les plus jeunes armagnacs rentrant dans la
composition de l’assemblage Dry-cellar ont plus de 2 ans de vieillissement et
ont donc connu plusieurs cycles été/hivers aux amplitudes thermiques
remarquables. Au nez, on sent surtout la prune et la vanille, tandis qu’en
bouche se sont les épices qui dominent.
Le cocktail qui m’a séduit avec ce Dry-cellar est incontestablement le
Bandy crusta. Cette revisite du Side car se compose de Dartigalongue Dry-Cellar,
de Cointreau, de Noyau de Poissy (ou Maraschino), et de Jus de citron jaune.
Guillaume
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire