L’édition 2019 du Rhum Fest Paris s’est tenue à la mi-avril au Parc floral
de Vincennes. Bénéficiant d’un espace plus large, le salon proposait une
expérience plus satisfaisante que lors des précédentes éditions. Entre les
classiques que l’on déguste avec toujours autant de plaisir et les nouveautés
alléchantes, on trouve toujours son bonheur.
La principale critique de l’édition 2018 du Rhum Fest Paris était le
manque de place face au nombre grandissant de visiteurs. L’organisation a donc
fait le choix de louer un espace plus grand du Parc floral. Même si à certains
endroit nous étions un peu à l’étroit, il faut avouer que cette nouvelle
installation a sensiblement amélioré l’expérience du visiteur.
La meilleure solution reste d’arriver dès l’ouverture pour attraper
les dernières places disponibles pour les animations. Il était d’ailleurs conseillé
de réserver l’accès, certaines étaient d’ailleurs payantes. La plus originale
était indéniablement l’Escape Game organisé par Tell me wine sur le thème du
rhum. J’avais eu l’occasion de le tester à l’occasion de la dernière édition de
France Quintessence.
La très belle découverte de cette édition est indéniablement le
concept de « Pocktail » imaginé et conçu par Michael Landart. Le fondateur
de Maria Loca s’est fait plaisir en mettant quelques-unes de ses boissons
mélangées dans des poches hermétiques à emporter avec soi en toutes
circonstances. Ti-punch, Old fashioned, Bissap… on trouve forcément le Pocktail
qui nous convient.
Parmi les distilleries présentes, j’ai encore passé pas mal de temps
chez HSE. La distillerie martiniquaise est venue cette année avec ses deux
bruts de fût. Une expérience de dégustation intense. J’ai personnellement
préféré la version vieillie en fût de chêne français plus ronde et élégante que
celle vieillie en fût de chêne américain.
J’ai également pris beaucoup de plaisir à déguster les rhums JM,
notamment le VSOP dont le rapport qualité prix est l’un des meilleurs du marché,
entre 45 et 50€. Au bar des nouveautés, j’ai découvert les deux derniers
embouteillages d’Excellence Rhum. Le La Mauny vieilli en fût de Cognac est
fantastique de puissance et de rondeur, tout comme le Bielle vieilli en fût de Château
d’Yquem. Leur seul défaut est d’être vendu très cher, autour de 200 €.
Enfin, j’ai assisté à la MasterClass sur le Maï Taï du camarade Guillaume
Leblanc. L’ancien chef barman du Dirty dick présentait l’histoire de ce classique
et plus largement la culture Tiki. Passionné, Guillaume nous raconte un pan de la pop culture américaine à travers l’ascension de Don the
Beachcomber et du Trader Vic. Nous buvons ses paroles mais aussi les différentes
versions du cocktail de l’original à sa propre variante. Ou comment lier l’utile
à l’agréable.
Guillaume
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