Les 7 et 8 avril dernier s’est tenue la 5e édition de
Planète Bière, le salon parisien de la bière. Près de 6 000 visiteurs ont
arpenté les allées du Paris event center, nouveau lieu de résidence de l’événement.
Cette édition a été marquée par la grande variété des types de bières
proposées. Entre confirmations et belles découvertes, Planète Bière 2019 aura
une nouvelle fois séduit.
Si elle a désormais sa place aux côtés des standards de la boisson
houblonnée, l’IPA n’est plus la nouveauté que tout le monde souhaite goûter. La
diversité de produits présentés au cours du salon nous amène plus vers de l’acidité,
des arômes de fruits, des finitions, et même des bières à très faible degré d’alcool.
« Cette année il y a une grosse quinzaine de bières à la framboise »
nous annonce Philippe Jugé, co-organisateur du salon.
De mon côté, j’ai surtout fréquenté des stands français. Après mon
article sur Mandragore, je suis passé saluer l’équipe de la brasserie Mélusine.
C’était l’occasion de faire plus ample connaissance avec leur gamme. Puy d’enfer,
leur triple, et Barbe bleue, une double stout m’ont particulièrement séduites.
Pas de grande nouveauté chez Frogbeer. La brasserie parisienne
proposait simplement un échantillon de sa gamme avec de nouveaux visuels. « Nous
avons souhaité harmoniser nos étiquettes pour plus de cohérence » avoue
Paul Chantler, fondateur de la brasserie. Il nous glisse cependant à l’oreille
que le mois de juin verra arriver cinq nouvelles bières issue de la dernière
Battle of the brewers.
Enfin la maison PIP, brasserie culturelle et collaborative bordelaise,
présentait son concept ainsi que quelques-unes de ses productions. Chez PIP,
les brasseurs travaillent en même temps que les clients des ateliers. Les
recettes se mélangent pour des bières éphémères toujours différentes. L’Espelette
stout surprend par sa douceur et sa finale légèrement piquante. La gamme
permanente n’est pas en reste, la DDH IPA est parfaitement équilibrée avec ce
qu’il faut d’amertume est d’arômes d’agrumes.
Ce qui est frappant, c’est qu’en cinq ans, les discussions ont évolué.
Sur les stands on parle procédé de fabrication, marché, ou même accords.
Philippe poursuit « Chaque année de nouveaux dégustateurs arrivent,
mais globalement le niveau de connaissance s’améliore. Aujourd’hui, le public
parisien sait parler bière ! ».
Guillaume
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