Initié en 1843 avec le concours de Poissy, le Concours Général
Agricole a été créé en 1870 pour sélectionner et primer les meilleurs produits
du terroir français et animaux reproducteurs. Il se déroule Porte de Versailles
depuis 1964, année de la création du salon international de l’agriculture. Sur
les conseils d’un collègue juré depuis deux ans, j’ai candidaté et été
sélectionné pour participer aux concours des
Bières, des Rhums et des Punch, ainsi qu’à celui des produits issus des
palmipèdes gras. Retour sur une expérience exceptionnelle à la portée de tous.
S’il fait très froid en cette fin de février 2018, le Hall 7-2 du Parc
des expositions de la Porte de Versailles est, lui, en pleine ébullition pour
l’ouverture du CGA 2018. Pendant quatre jours, 6 800 jurés vont goûter et
noter quelques 22 000 produits et vins. Il existe en tout 24 concours
découpés en sous-catégories. La star c’est le Vin, mais il existe également des
concours de Cognac, d’Armagnac, de Viandes, de Charcuteries, de Produits
laitiers… et même de Piment d’Espelette, de Vanille ou encore de Safran.
Mon programme personnel est assez dense puisque je participe à trois
concours : les Bières (562 échantillons au total), les Rhums et Punch (287
échantillons) et les Produits issus des palmipèdes gras. Lorsque l’on dépose sa
candidature on peut choisir son concours, en revanche impossible de choisir la
sous-catégorie. Je me suis donc retrouvé à noter les Bières au miel (7), les
Punch Vanille (7) et les Rillettes pur canard (8) !
Après avoir passé les multiples contrôles et récupéré mes badges,
stylo et autres gadgets estampillés CGA, j’entre enfin dans la salle de
dégustation. Une place est attribuée à chaque juré à une table où se trouvent
les produits à noter (à l’exception des produits pétillants pour des raisons
évidentes). C’est en prenant place que l’on découvre sa sous-catégorie ainsi
que ses camarades pour la matinée.
Pendant deux heures, professionnels et consommateurs observent,
sentent, et dégustent des produits anonymes et échangent points de vue et
sensations afin de parvenir à la question tant attendue : « On met
une médaille ou pas ? » Le moment est important car de la réponse
pourraient changer de façon conséquente les chiffres d’affaires des producteurs
désignés.
Au final, lors de ce CGA 2018, j’ai goûté d’excellents produits, mais
également d’assez mauvais. L’atmosphère, elle, est très sympathique. Partages,
débats et respect des opinions de chacun ont rythmé nos matinées et c’est avec
plaisir que je reviendrai l’année prochaine. En attendant, voici le palmarès de l'édition 2018
Guillaume
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