Le musée Cognacq-Jay, installé en plein marais, dans
le 3ème arrondissement de Paris, accueille jusqu’au 25 juin 2017 une
belle exposition présentant le monde de la fête dans la Venise du 18ème
siècle. Avec quatre salles et les combles dédiés, l’exposition nous plonge dans
le monde des réjouissances artistiques vénitiennes à travers les toiles de
Tiepolo ou Guardi.
Malgré sa petite taille, l’exposition Sérénissime est assez dense. Les
quatre salles se sont vues attribuer un thème précis. La première présente les « Grandes
et petites réjouissances, fêtes privées du peuple et de l’aristocratie ». Les
grandes soirées, bals, ou concerts organisés par l’aristocratie assoient la
réputation de Venise comme cité des plaisirs. Dans la deuxième salle, « De
la ville à la scène : Théâtre et opéra », nous est montré la
structure du théâtre à l’italienne qui reçoit quelques-uns des spectacles les
plus populaire du moment.
Est ensuite présenté « Le pouvoir en spectacle ». Les
évènements exceptionnels, donnent l’opportunité au patriciat de se mêler au
peuple et donner l’image d’une situation sociale de bonne facture. Enfin, la
quatrième salle est entièrement consacrée au « Carnaval ». Cette brève
période de fête permet une entorse désinvolte au calendrier chrétien juste
avant la contribution du carême. Il fait la renommée internationale de la cité
et attire des visiteurs du monde entier.
Les combles du musée ont été habilement mis au service de l’exposition.
Un petit théâtre a été reconstitué et vous aurez même la possibilité d’endosser
l’un des costumes laissé à disposition des visiteurs. Une belle occasion de s’immerger
dans l’esprit de la Comedia del’arte.
L’expo est un peu courte, mais les toiles des Tiepolo, Guardi et autres
longhi nous plonge dans la vie festive de la Sérénissime pendant 45 minutes. Si
vous venez à plusieurs vous pourrez prolonger l’expérience lors d’une séance de
déguisement et de photo très ludique.
Guillaume
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