Paris est une ville constamment en mouvement. Les
bâtiments vivent et se transforment au gré des propriétaires et des gérants. Le
cas de l’Alcazar est parfaitement révélateur de ce renouvellement permanent.
Successivement Jeu de paume, Imprimerie puis Cabaret, l’Alcazar est depuis 1998
un restaurant qui ravit les papilles des habitués de la rive gauche parisienne.
Il a une nouvelle fois fait peau neuve, fin 2015, pour proposer un cadre
toujours aussi chic, bien plus moderne et être agrémenté d’un bar lounge à
cocktails qui accueille les amateurs de boissons mélangées que nous sommes.
Ouvert depuis décembre 2015, l’Alcazar, connu ces dernières années
pour avoir accueilli derrière ses fourneaux les participants de l’émission Top
Chef, a donc fait l’objet d’un lifting d’envergure. Organisé avec talent par
Laura Gonzalez, la grande salle a été retravaillée pour lui donner le charme
cosy d’un petit écrin avec alcôves et boiseries. Le tour de force est d’avoir
supprimé une partie du deuxième étage pour donner un effet mezzanine chic.
C’est réussi puisque le bar, "le Balcon", bénéficie d’une déco très moderne avec
des lumières colorées, un mobilier contemporain confortable et d’immense
plantes vertes qui créent le lien entre les deux étages.
Impossible enfin de passer à côté de la série de clichés de Madonna
nue devant l’appareil photo Martin Schreiber qui nous accompagne tous le long
de l’escalier menant au Balcon. Ces photos nous mettent rapidement dans une
ambiance festive « Sexycool » que le DJ se charge de maintenir élevée
avec sa playlist Soul/Funk/Disco qui fait mouche, même un mardi soir… D’ailleurs la taille de la mezzanine se prête
également à quelques pas de danse.
La carte, elle, suit le mouvement avec une sélection de cocktails
classiques et de créations. Je choisis l’Opium, une boisson à base de Tequila
Avion, de Mescal, de Falernum (liqueur à base d’amande, de gingembre et de clou
de girofle), d’un Bitter aromatique au chocolat et de jus de citron. Légèrement
amer à la première gorgée, il se révèle finalement très équilibré et très
agréable à boire.
Vendus entre 16 et 18 euros, les cocktails sont particulièrement
chers. En comparant avec le bar de l’Apicius, également testé récemment, je découvre
une nouvelle catégorie de bars : les bars de restaurants. A mi-chemin
entre le bar classique et le bar d’hôtel, ils proposent des consommations à un
tarif intermédiaire entre 16 et 22 euros. Est-ce qu’on y gagne au change ?
Je n’en suis pas certain… Ce qui est sûr en revanche c’est que ce genre
d’établissement s’adresse particulièrement aux personnes qui aiment voir et
être vues.
Guillaume
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