L’histoire de Nicolas Flamel n’est pas banale. Né au 14ème siècle à Pontoise, il
a suivi une instruction solide afin de devenir copiste, notaire et libraire à
Paris. A l’abri du besoin après avoir découvert dans un vieux manuscrit les
secrets de la pierre philosophale lui permettant de transformer le plomb en or,
il a consacré sa vie à aider les plus démunis. Au début du 15ème
siècle, il fait construire dans le 3ème arrondissement une auberge destinée
à servir de refuge aux sans-logis de l’époque. Classée Monument historique
depuis 1911, l’auberge qui est la plus ancienne de Paris abrite désormais un
excellent restaurant.
La façade très imposante du restaurant ainsi que les vitraux donnent
aux promeneurs les plus curieux l’envie de franchir la lourde porte de
l’Auberge Nicolas Flamel. Les gourmets, eux en revanche n’ont pas besoin de
cela, ils savent que la cuisine traditionnelle française y est excellente.
Nous venons avec quelques collègues pour déjeuner, un menu
entrée-plat-dessert est proposé à 26 euros le midi (35 euros le soir). Malgré
un choix restreint par rapport à la carte, je préfère opter pour le
Plat-dessert à 20 euros. Je décide de prendre la Joue de bœuf braisé avec de
l’épeautre et des légumes de saison. Moelleuse au cœur et légèrement croquante
en surface, elle est un régal pour les amateurs de viandes. Le choix de
l’épeautre en accompagnement se montre astucieux et original, en revanche les
légumes (carottes, choux de Bruxelles et pommes de terre) de saison n’apportent
guerre plus qu’un peu de couleur et de hauteur à l’assiette.
En dessert, je me suis laissé tenter par la Tarte Bourdaloue.
Pâtisserie typiquement parisienne, cette tarte brille par sa légèreté et sa
simplicité : un biscuit sablé sur lequel est pochée une crème légère aux
amandes recouverte de savoureux quartiers de poires, pistaches et cerise
confites. Ajoutez à cela une décoration typique d’auberge et un service
impeccable et vous aurez tous les ingrédients d’un repas réussi.
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