Le Triangle
d’or est réputé pour ses boutiques et ses hôtels de luxe mais aussi pour abriter
quelques très belles tables parisiennes. Parmi les nombreux bistrots chics
installés dans ce quartier cosy de la capitale, Philippe et Jean Pierre ont su
imposer leur style. Le bistrot porte
les prénoms des deux patrons, qui suivent un mode de fonctionnement bien huilé.
C’est bien connu : L’union fait la force ! Cela permet surtout aux
clients de passer un excellent moment.
Le duo travaille de la manière la
plus simple qui soit. En salle, Philippe Garon met les petits plats dans les
grands pour vous assurer un service de qualité et vous apporter entière
satisfaction. Il accueille les clients avec un large sourire et les guide avec
style vers leur table. En cuisine, Jean-Pierre Brault est un inconditionnel des
bons produits. Il les utilise frais et les sélectionne rigoureusement. On
retrouve du bœuf d’Aubrac, de l’agneau de Lozère, du jambon du Pays basque, du
poisson de Bretagne. Même la farine du pain est achetée à un petit artisan
meunier dijonnais. Les goûts sont associés de façon à sublimer tous ces mets.
La décoration est raffinée,
classique du bistrot traditionnel. On ne se sent pas écrasé par les teintes or
et blanc typique du style haussmannien. Il faut dire que l’ambiance est à la
décontraction entre le déjeuner d’affaire et la longue pause touristique du
midi.
Notre repas s’annonce
particulièrement bien. Je lance les « hostilités » avec la
Langoustine marinée en Saté, et fine rappée de fenouil, huile d’olive-citron.
La fraîcheur est au rendez-vous, la qualité également. Vient ensuite le Faux-filet
de bœuf Simmental cuit sur le grill, pommes Pont Neuf et sauce Foyot (mélange
de jus de viande et sauce béarnaise). Là encore, la qualité est excellente, la
cuisson est parfaite et la sauce est une découverte étonnante.
Le Chèvre frais et sa feuille de
salade constituent une transition idéale avant de passer au dessert. C’est
l’occasion de profiter au mieux de l’excellent pain qui est servi. « Last but not least » arrive
le Macaron chocolat-mandarine sorbet agrumes. Frais et acidulé, ce
dessert représente un accord qui frôle la perfection en conclusion d’un copieux
repas. Le seul reproche qu’on lui fera est d’avoir été servi tardivement après
son dressage. Le sorbet avait déjà coulé dans l’assiette. Oui, on
devient exigent devant une telle qualité globale !
On profite au mieux de notre savoureux
repas qui d’ailleurs a largement duré deux bonnes heures. Le duo marche à
merveille et cela se ressent dans la salle et dans l’assiette.
Guillaume
Effectivement je confirme une très bonne table!!
RépondreSupprimerMoi aussi je confirme , des idées de tables superbes !
RépondreSupprimermedespoir