Avec la chaleur actuelle, on a tous l’impression de
vivre dans le sud de la France. Dès lors, quoi de mieux que de se laisser
tenter par une cuisine plus fraîche et plus adaptée aux 35/37°C, voire plus,
qui se sont abattus il y a quelques jours sur Paris. Chez Hugo, petit
restaurant installé dans l’est du 9ème arrondissement de Paris, on
propose cela toute l’année. Pourtant il n’y a rien de mieux que les fortes
températures de l’été pour se délecter de la cuisine provençale.
Situé à deux pas du square Montholon dans la rue Papillon, Hugo est un
établissement à deux têtes : Hugo A et Hugo B. Le premier, celui dont je
parlerai dans cet article, est un restaurant provençal, tandis que le second
est un bar à vin.
La promesse d’Hugo est claire : des herbes, des fruits, des
graines, des couleurs et surtout de l’audace. Effectivement au regard de la
carte, on retrouve surtout des salades, du poisson et des tartes aux légumes
maison. Il en va de même pour les desserts puisque l’essentiel se résume à des
tartes, salades et poêlées de fruits. Les prix sont plutôt raisonnables puisque
le menu ‘Plat/Dessert’ est à 21€ et le ‘Entrée/Plat/Dessert’ est à 26, alors
que le menu ‘jour’ est à 15€.
Des produits frais et une cuisine audacieuse, Hugo nous dépose en Provence.
Mon choix s’est arrêté sur la Salade de foie gras, filet de canard et
chèvre chaud. Une incongruité puisque généralement, chacune de ces trois
compositions se suffit à elle-même dans le cadre d’un plat unique. Ça s’annonce
chargé. Et je ne suis pas déçu dans ce domaine. La salade est un Total Khéops
de légumes, fruits, herbes et graines associé à une tartine de chèvre fondu ainsi
qu’une tranche de foie gras. Le tout est soutenu, enfin, par une boule de
sorbet mandarine. Alors certes la promesse d’Hugo est tenue avec le sorbet qui
apporte un supplément de fraicheur et de peps au plat, mais j’aurais préféré un
peu plus de simplicité.
Pour le dessert, le gourmand que je suis s’est laissé tenter par la
tarte aux poires accompagnée d’une boule de glace au caramel. Elle est
parfaitement moelleuse et la poire et le caramel s’entendent comme larrons en
foire.
En dépit d’une salade un peu trop ambitieuse, la qualité et la
fraîcheur sont au rendez-vous. C’est parfait pour un déjeuner d’été au cœur de
la fournaise. Ne manquent plus que les odeurs de pinède et le bruit des
grillons pour se croire en pleine Provence.
Guillaume
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