©LeMaryCeleste
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Le Haut-marais est un quartier de Paris très vivant
qui mérite indéniablement qu’on y passe de temps en temps. Situé entre Châtelet
et République, il s’agit d’un véritable entrelacs de petites rues historiques
bougeant aux rythmes des galeries, des boutiques, des bars et des restaurants.
Légèrement bobo sur les bords, ce quartier frappe par l’atmosphère
particulièrement agréable qui s’en dégage. C’est tout à fait ce que j’ai
ressenti lors de mon passage au Mary Celeste, un bar à huitres et à cocktails
ouvert en 2013.
Le nom de l’établissement fait référence à un bateau
« fantôme » retrouvé abandonné par son équipage, les cales pleines
d’alcool de contrebande. La décoration de l’établissement rappelle quelque peu
le monde de la mer et des caraïbes avec du plancher blanc au plafond et sur les
murs. S’il n’y avait pas ces grandes baies vitrées on se croirait littéralement
à fond de cales. L’imposant bar central est une sorte de mat qui tient
parfaitement la voilure et permet au navire de tenir son cap malgré les vagues
de clients qui affluent en soirée…
©LeMaryCeleste
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Le Mary Celeste n’est pas un énième bar à cocktails, l’équipe
dirigeante a souhaité se démarquer en proposant des dégustations d’huitres. En
arrivant, et en attendant d’être placé, j’ai effectivement vu passer quelques
bourriches accompagnées de leur bouteille de vin blanc. L’établissement est
également un restaurant dont le chef, d’origine nipponne, retravaille des plats
asiatiques de manière totalement exotique. Ce n’est pas ce qui m’amène ce soir.
Je suis là car il paraît que l’équipe de jeunes femmes qui manie le shaker
derrière le zinc est particulièrement performante et inspirée.
Le cocktail proposé en création lors de la Paris Cocktail Week est le
Troubadour. Cette sucrerie est préparée avec un Whisky Monkey Shoulder, de la
Liqueur de Gentiane, de l’amontillado (un vin liquoreux espagnol), du falernum
(à mi-chemin entre le sirop et la liqueur), de la grenadine et de jus de
citron. Très agréable à boire, il se montre aussi assez traître, c’est souvent
le cas avec les cocktails très ronds.
Visité en fin de semaine, le Mary Celeste était bien (trop ?)
remplis. J’ai dû attendre une petite quinzaine de minutes pour pouvoir
m’installer. L’une des serveuses remplit d’ailleurs très bien le rôle
d’hôtesse. Malheureusement toute la bonne volonté de cette sympathique canadienne
n’empêche le monde de se faire sentir une fois que l’on a passé sa commande. En
effet nous avons pas mal attendu pour obtenir nos cocktails. Un geste
commercial est fait au moment de l’addition, c’est la classe ! J’y
retournerai surement en semaine, mais plus jamais à partir du vendredi.
Guillaume
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