Bien décidé à ne pas se laisser abattre par la
suspension de trois matches qu’il a reçue à la suite de déclarations envers
l’arbitrage, Zlatan a décidé de profiter de ses quelques jours « off » pour
enfin visiter notre belle capitale. La quatrième étape sera musicale !
Zlatan part à la découverte d’un monument bien connu des parisiens, situé dans
le bas du 9ème arrondissement et qui abrite l’académie nationale de
musique : l’Opéra Garnier.
Le 30 mai 1861, Charles Garnier, architecte méconnu de trente-cinq
ans, est proclamé vainqueur à l'unanimité du concours, organisé par l’Empereur
Napoléon III, pour désigner le projet qui servira de base à la construction de
l’académie nationale de musique. Réunissant plusieurs styles harmonieusement
agencés, le projet de Garnier convainc par sa minutie et la précision de ses
plans. Chère et particulièrement complexe, la construction du bâtiment n’est
achevée qu’en 1875.
Zlatan : « Zlatan n’écoute pas de musique classique, ça ne l’intéresse
pas ! Mais l’immeuble est pas mal… »
Sur la façade principale, les quatre arts majeurs de l’époque sont
représentés par des sculptures majestueuses. On retrouve ainsi de gauche à droite La Poésie, La Musique instrumentale, La Danse et Le Drame lyrique.
Une fois le hall d’entrée franchi, se présente au visiteur le Grand
escalier. Remarquable par sa dimension, sa décoration et l’ingéniosité de sa
distribution (il mène à l’amphithéâtre, à l’orchestre, au parterre et aux
baignoires !), le Grand escalier est l’endroit le plus célèbre et le plus apprécié
du Palais Garnier. On pénètre ensuite dans la grande salle où sont données les
plus fastueuses représentations de ballets et de spectacles lyriques. Habillée
de rouge et d’or, éclairée par l’immense lustre de cristal, réchauffée par les
teintes franches du plafond réalisé en 1964 par Marc Chagall, la salle de
spectacle, à l’italienne, compte 2051 sièges de velours.
Les sous-sols de l’Opéra Garnier sont connus pour être parcourus par
une rivière, ils abritent également d’autres trésors. En 1907, 24 disques 78
tours des plus grands chanteurs lyriques de l’époque, dont Enrico Caruso, ont été
enfermés dans deux urnes afin de constituer un témoignage pour les générations
futures. « Exhumées » 100 ans plus tard, les enregistrements ont été
gravés sur CD et vendus dans le commerce…
Guillaume
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