Vous êtes plutôt grand pub ou petit bar pour vos
soirées ? La bonne réponse à cette question est sans aucun
doute : « ça dépend ! ». Grosse réunion entre amis, petit
verre à deux, match de coupe du monde, rendez-vous galant, toutes les ambiances
ne sont pas forcément idoines et un mauvais choix est parfois synonyme de
mauvaise soirée. On connait tous les grands bars dignes d’intérêt, en revanche
on connait moins les petits bars qui méritent le détour. Véritables trésors
cachés derrière une façade austère ou dans une petite rue déserte, ces bars se
découvrent au gré d’une balade ou d’un bouche à oreille précieux. Indéniablement,
le Zelda, appartient à cette seconde catégorie. Situé dans la très tranquille
rue Bichat, dans le 10e arrondissement, ce petit établissement répond parfaitement à nos attentes.
Après une expérience de barman en Angleterre, où il a passé plus de
temps à servir des pintes qu’à préparer des cocktails, Laurent décide d’ouvrir
son propre établissement à Paris. Après quelques mois de recherche puis de
travaux, le Zelda est prêt à ouvrir ses portes.
« Nous avons tout changé,
seul le nom du bar est resté. Il s’agit d’un hommage à Zelda Fitzgerald, une
écrivaine alcoolique complètement folle. Ça m’a tout de suite plu. »
De folie, il n’en est pas vraiment question en ce qui concerne le cadre
du bar. Relativement simple, il s’agit d’une salle toute en longueur avec un
zinc assez imposant. La première partie, autour de ce dernier, se pratique sur
tabourets hauts ou debout. La seconde est composée de quelques tables et
chaises qui permettent de s’installer plus confortablement. Le tout dans une
ambiance assez intime à dominante rouge.
C’est du côté des consommations que la folie douce du Zelda s’exprime. Tout tourne autour du cocktail ou presque. Seules deux bières, assez bonnes
d’ailleurs, sont disponibles à la pression. Une carte évolutive d’une douzaine
de cocktails vendus entre 9 et 12 euros vous est proposée. 6 d’entre eux
bénéficient jusqu’à 21h du tarif réduit à 7 euros. « Avec cette carte, mon objectif est d’offrir aux clients une
gamme plutôt large de boissons mêlant des classiques revisités et des créations
totalement originales. »
Pour ma part, j’ai pu tester deux cocktails. Le Chinatown un
rafraîchissement à base de Gin Beefeater, de menthe fraîche et de Citron jaune ;
et le Norma Jeane, une bombe sucrée composée de Rhum Angostura 1919, de sirop
d’érable, de bitter vanille et de Citron vert pressé. Assurément mon
préféré ! Pour les amateurs de spiritueux, le Zelda propose également des
dégustations de rhums vieux et de whisky.
L’équipe du bar, très souriante, est toujours prête à vous écouter ou
à vous parler de l’actualité du quartier. Et si vous êtes sympathique, elle
vous proposera peut être de goûter à la dernière création qui n’est pas encore
inscrite à la carte ou à un nouveau shot aux arômes improbables. Ça, croyez-moi, c'est vraiment agréable.
« Je participe
régulièrement à des concours, j’ai besoin de l’avis du plus grand nombre pour
améliorer mes cocktails. » Parfois calme et d’autres fois absolument
bondé, le Zelda permet de passer aussi bien des soirées tranquilles à deux que
des soirées d’anniversaire à 30. Toujours convivial, l’endroit est avant tout
un lieu de vie pour un quartier coincé entre les bouillonnantes République et
Oberkampf, où se rencontrent habitués et personnes de passage.
Guillaume
Malheureusement, cet établissement à fermé définitivement. Le patron a filé en Belgique pour une reconversion...
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