Vous connaissez probablement tous
l’adage, « l'Appétit vient en mangeant ». Et bien on peut adapter cette
maxime à l’envie d’essayer de plus en plus de restaurants gastronomiques. Même
si, comme je le dis souvent aux amis auxquels j’en parle, je prends plus ces
découvertes comme des expériences gustatives, chaque nouveau repas en appelle
un suivant. C’est ainsi qu’après avoir
déjeuné au Petit Marguery Rive droite, mon ami Vincent et moi-même avons décidé
de nous rendre au Passiflore, restaurant gastronomique étoilé du 16ème
arrondissement et tenu par le Chef Roland Durand qui a été élu meilleur ouvrier
de France en 1982. Situé à deux pas du Trocadéro, le
Passiflore offre un cadre élégant et moderne ainsi qu’une nourriture raffinée
qui allie, à l’image des habitudes de son chef, originalité et respect des
traditions.
En pénétrant dans la grande salle
on est tout de suite frappé par les couleurs qui dominent. La partie haute des
murs est peinte en violet vif ou en gris très moderne tandis que la partie
basse est bleue avec de plaintes dorées. La moquette est, elle, d’un violet
légèrement plus fade. Le restaurant est décoré par des peintures très colorées
dans le style Pop Art, dont une représente Marlon Brando, mais aussi par des
sculptures asiatiques qui nous informent sur la passion de Durand pour cette
région du monde. Pour être complet sur le cadre, il est amusant de signaler
qu’une petite musique d’ambiance est présente et que sur les deux heures qu’a
duré notre repas nous n’avons entendu qu’un album, celui de Seal…
Terrine de canard sauvage, Crevettes grillées en Saté et Gâteau au chocolat grand cru, un repas exceptionnel dont je vais me souvenir longtemps.
La cuisine du Passiflore est
connue pour être très créative mais surtout pour proposer une pointe d’exotisme
à des plats du terroir. La carte ne contient qu’un menu dans lequel nous sommes
libres de nos choix et combinaisons (Plat, Plat/Dessert, Entrée/Plat/Dessert)
pour un total de 53€ tout de même.
Mon choix se porte en entrée sur
une Terrine de canard sauvage accompagné d’une marmelade à l’orange et de
pousses d’épinards. En plat principal j’ai pris les Grosses crevettes tigrées en
saté citron vert servi avec du riz noir. La sauce saté fut une vraie découverte
pour moi, il s’agit d’un plat malais qui est un mélange plus ou moins relevé de
cumin, curcuma, gingembre, coriandre, piment, ail et cacahuètes pilées. Le mix
de cette sauce avec le riz noir et les crevettes est un vrai régal. Enfin pour
le dessert, j’ai décidé de rester dans mes classiques en choisissant le Gâteau
chaud au chocolat grand cru qui est servi avec un sorbet au chocolat et qui, à
la dégustation, révèle une belle surprise, un très savoureux cœur fondant à la
pistache.
Je ne peux pas passer sous
silence les excellents plats choisis par mon acolyte, il n’a pas résisté aux Ravioles
de homard baignées d'une nage citronnelle-coriandre, dont la quantité était
selon moi légèrement insuffisante même pour du homard. Son dessert semblait
également très appétissant, il a pris la Viennoise en pain perdu, fruits
caramélisés, glace à la cardamone sur laquelle il ne tarit pas d’éloge.
C’est donc, vous l’imaginez, un
repas exceptionnel que nous avons passé au Passiflore. C’était la première fois
que j’avais l’occasion de manger dans un restaurant étoilé, je dois avouer
qu’en dépit du prix, je ne regrette pas une seconde d’y être allé.
Guillaume
Malheureusement cet établissement a fermé ses portes...
RépondreSupprimerMalheureusement cet établissement a fermé ses portes...
RépondreSupprimer