La promesse de
rassembler en un même lieu bières, spiritueux français, cocktails et rhums était
belle ; elle a été tenue avec brio ! L’équipe d’Amuse-Bouche a mis
les petits plats dans les grands pour deux journées denses et très
enrichissantes les 3 et 4 octobre derniers au Paris Event Center. Bien sûr, il a
fallu faire des choix, mais cela donne déjà envie d’y revenir l’année prochaine.
Les quatre dates sont d’ailleurs quasiment fixées. Retour sur la première journée
que j’ai consacrée aux Rhums.
Parlons d’abord chiffres ! Plus de 7 700 visiteurs se sont déplacés à la Porte de la Villette pour rencontrer les 210 exposants. Il faut dire qu’avec 350 marques, et 1 400 embouteillages, il y avait de quoi épancher la soif des plus déshydratés d’entre-nous.
J’ai pour habitude de débuter chaque salon de spiritueux par un cocktail. Cela met en bouche, et prépare l’estomac, et le cerveau… Dimanche, j’ai démarré avec le stand Trois rivières et un excellent Daïquiri. Contrairement à ses mêmes habitudes, j’ai délaissé les ateliers et les conférences pour me concentrer sur les dégustations, je n’ai participé qu’à celui sur l’accord bières américaines/fromages. C’était sympa, mais un peu réalisé au pas de course.
Le premier jour, ouvert au public, était consacré avec quelques amis, au Rhumfest. Annulé depuis deux saisons, c’était très agréable de retrouver certaines marques non présentes à Rhum Society.
Direction la Martinique pour commencer avec l’habitation Saint-Etienne (HSE) et ses incroyables finitions du monde. Les dernières finitions ont largement évolué depuis ma découverte du concept en 2015. Les dernières en date : Rozelieures, dont je vous ai déjà parlé, et le VSOP Porto finish, qui mérite d’être regoûté au calme. C’était aussi l’occasion de goûter aux nouvelles éditions des small cask et Château la Tour Blanche. Un grand moment.
Nous avons enchaîné avec La Favorite. La distillerie, réputée chez les amateurs avertis pour sa cuvée La Flibuste, rhum vieilli 22 ans, présentait également ses nouvelles gammes de blanc (La digue et Bel air) et de 2 et 4 ans. Les millésimes 2006 et 2012 étaient également de la partie, ainsi que la Flibuste 99 donc. Une expérience gustative globale enrichissante. Ma préférence ira, chez les blancs pour Bel air, et chez les vieux pour le 2006. A retrouver dès maintenant ou très prochainement chez vos cavistes préférés.
Ensuite, nous avons fait escale à La Réunion, plus précisément chez Savanna, pour y découvrir, les nouveaux embouteillages de la série Wild Island 2021 avec deux expressions : « Terre » et « Mer ». Le premier, représenté par une étiquette « Forêt » aura particulièrement retenu mon attention. Rhum de pur jus de canne, il est puissant mais équilibré. Lui aussi méritera une dégustation plus sérieuse à sa sortie dans les semaines à venir. Le second, issue de l’industrie sucrière, plus fort encore (64°), m’aura moins marqué, même si cela reste un excellent produit.
La journée se termine par la découverte des rhums Reimonenq et Héritiers Madkaud. Très peu, voire pas présente sur le marché métropolitain, cette dernière est venue au salon avec deux blancs, et deux VSOP. Pour des rhums vieillis quatre ans, on peut dire que ça fait très bien le job. Nous avons chaudement poussé pour que ce développement en dehors des Antilles soit accéléré…
L'édition 2022 du Rhum Fest, dans une version classique, devrait se tenir en avril prochain.
Guillaume
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