Les 7 et 8 avril derniers s’est tenue l’édition 2018 du Rhum Fest Paris.
Tout le petit monde du rhum était présent au Parc Floral du bois de Vincennes
pour goûter, échanger, et partager autour de son spiritueux préféré. Pour ma 3ème
participation j’ai pu prendre un peu de recul et découvrir de nombreux
produits. Retour cet excellent millésime du Rhum Fest.
Les nombreux retours que j’ai eus de cette 5ème édition du salon
parisien du rhum étaient globalement les mêmes que d’habitude : « des
produits de très grande qualité », « une ambiance incroyable »…
Cependant, à mesure que les éditions s’enchainent, le salon prend de l’ampleur
et gagne en popularité. Et par conséquent les allées se remplissent de plus en
plus, si bien qu’aujourd’hui des voix s’élèvent et reprochent le manque de
place et les difficultés d’accès aux stands. Certains vont même jusqu’à avouer
que les exposants sont stressés et moins sympathiques avec les visiteurs. Ayant
participé cette année à la journée « professionnelles », je n’ai pas
la possibilité de confirmer ou d’infirmer. Je me contenterai donc d’évoquer ma
propre expérience de ce Rhum Fest. Elle fut excellente.
Arrivé relativement tôt, j’ai profité de la faible affluence pour
aller aux bars et aux stands d’animations. J’ai donc commencé avec une Pina
Colada, un Agric’old Fashioned et un sorbet Planteur. Dans tous les cas c’est
parfaitement préparé avec des ingrédients de qualités. Une mise en bouche
parfaite avant de passer aux choses sérieuses. Après un sandwich antillais
nécessaire, je me suis attaqué aux dégustations.
Cette année encore, je me suis concentré sur les rhums vieux agricoles
avec pour objectif de continuer à améliorer mes connaissances tout en profitant
au mieux. Trois distilleries ont particulièrement retenu mon attention.
Longueteau proposait Harmonie, sa nouvelle collection
composée de trois rhums d’assemblages différents (Prélude, Symphonie, et
Concerto) avec pour seuls objectifs l’harmonie des saveurs et des profils
aromatiques. Prélude est un rhum ambré tandis que les deux autres sont des
rhums vieux, tous sont bruts de fût (c’est-à-dire non coupé avec de l’eau).
Au stand Depaz, j’ai eu l’occasion de croiser Benjamin Bail, l’un des
créateurs de la Confrérie du Rhum (dont je fais partie depuis quelques mois).
En tant qu’ambassadeur de la marque, il présentait notamment le dernier Brut de
fût Millésime 2000. Ce rhum puissant, en alcool (58.5°) comme en goût,
bénéficie de l’exceptionnel ensoleillement de l’année 2000 et d’un
vieillissement de 18 ans. Il exprime cette puissance par des arômes incroyables
de fruits confits et de rose, et surtout une incroyable longueur en bouche.
Enfin, j’ai pu goûter aux produits d’une distillerie que je ne
connaissais jusque-là que de nom : La Favorite. La distillerie
martiniquaise fondée en 1842, puis rachetée en 1905, présentait quelques-uns de
ses meilleurs produits, dont la Cuvée spéciale de la Flibuste. La production de
cette cuvée est réalisée chaque année en quantité limitée de 6000 bouteilles.
Chaque exemplaire de ce rhum Flibuste La Favorite est assemblé, ciré et
numéroté à la main, réaffirmant ainsi le caractère artisanal de cette
production. Le nez est gourmand, chargé et complexe. En bouche c’est pareil, la
rondeur domine. On profite au maximum de ce grand moment.
Guillaume
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