Les bars « cachés » sont de plus
en plus nombreux dans la capitale. Si certains se contentent d’une absence
d’enseigne sur leur devanture, d’autres n’ont carrément pas pignon sur rue.
Pour les trouver il faut d’abord entrer dans un immeuble puis franchir
plusieurs portes anonymes voire même passer par un autre établissement avant
d’y accéder. Le Lulu White, située dans la rue Frochot, juste en dessous de la
place Pigalle, fait partie de cette deuxième catégorie. Spécialisé dans
l’Absinthe, cet établissement à l’ambiance feutrée vous transportera dans le
Paris de la Belle époque.
Ouvert en novembre 2014, le Lulu White est un bar assez petit dans
lequel on ne se rend pas par hasard. Littéralement invisible depuis la rue,
l’entrée par laquelle il faut passer pour y accéder ne porte même pas de
numéro. On le trouve en se disant que c’est juste à côté du Dirty Dick, un
autre établissement atypique présenté sur ce blog. Ce n’est qu’après avoir fait
preuve de courage, pour franchir le sombre seuil de l’entrée, et poussé la
lourde porte sur la droite que l’on pénètre dans l’univers « fin 19ème/début
20ème siècle » du Lulu White.
Avec sa déco art nouveau, son bar en marbre et ses petites alcôves particulièrement charmantes, le Lulu White nous offre un cadre à la fois chic et glamour qui n’est pas sans rappeler son passé de bar à hôtesse. Le nom lui-même fait référence à une mère maquerelle de la Nouvelle Orléans. Le tout s’accompagne d’une bande son Jazz/Afrobeats du plus bel effet. Bien présente, la musique n’est pas pour autant intrusive. A l’exception peut-être des mardis Jazz live…
Côté boissons, la grande spécialité de Lulu c’est l’Absinthe. Elle nous propose bien une carte de créations assez fournie avec des cocktails basés
sur des alcools très différents, allant de 11 à 15 euros, mais tous contiennent
de l’absinthe ! D’ailleurs, dans le cadre de la Paris Cocktail Week, a été
créé le Green Beekeeper. Un cocktail assez sucré à base d’Absinthe Pernod, de
Chouchen de Cornouaille, de sirop d’ananas, d’Islay Single malt et d’eau
gazeuse. Le tout se déguste à la manière d’un petit bonbon anisé. Les véritables
amateurs d’absinthe pourront, eux, embarquer pour le Voyage vert. Une
dégustation de trois absinthes différentes selon la méthode traditionnelle
incluant la fontaine d’eau à robinets, la cuillère à absinthe percée et le
petit sucre délicatement posé dessus. Ce voyage dans le passé vous coutera 18
euros.
Vous irez dans ce petit écrin pour son cadre très agréable ou ses
cocktails forcément originaux. Mais dans tous les cas, n’ayez pas peur de
pousser la porte…
Guillaume
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire